une colonie persistant près d’un ancien jardin
Dans le Guide de la flore urbaine j’ai inclus certaines plantes avec une intention spéculative. C’est à dire que bien qu’une espèce était rare, ou plutôt rarement trouvée, et apparemment non-documentée comme présente sur le territoire, certains facteurs indiquaient une adaptabilité suffisante pour qu’elle s’établisse plus largement et éventuellement se naturalise. L’appartenance à un genre ou une famille déjà bien représentée dans la flore urbaine ou le fait qu’elle offre du nectar sont déjà de bonnes indications. Les abeilles la visiteront mais encore faut-il que des graines soient effectivement produites et que tout le cycle de reproduction puisse se dérouler de façon spontanée. Les graines doivent survivre à l’hiver et germer, etc.
Le shiso, Perilla fructescens, est une de ces plantes que je n’avais croisé que trois fois et toujours en proximité, à quelques mètres, des lieux ou anciens lieux de culture. C’est qu’elle persiste à l’endroit ou près de l’endroit où elle était cultivée. Voilà que le spécimen ci-bas semble plutôt être le produit d’une dissémination, une chorie, à longue distance. La station connue la plus proche est quand même à environ 200 mètres...et elle date de quelques années.
Le shiso, Perilla fructescens, est une de ces plantes que je n’avais croisé que trois fois et toujours en proximité, à quelques mètres, des lieux ou anciens lieux de culture. C’est qu’elle persiste à l’endroit ou près de l’endroit où elle était cultivée. Voilà que le spécimen ci-bas semble plutôt être le produit d’une dissémination, une chorie, à longue distance. La station connue la plus proche est quand même à environ 200 mètres...et elle date de quelques années.
une nouvelle colonie “autonome”
C’est qu’un autre facteur important est nécessaire pour l’établissement d’une nouvelle plante, l’entraînant vers une complète naturalisation: les graines doivent trouver un vecteur pour voyager un peu. Par exemple les oiseaux s’intéressent-ils aux graines?
Une autre donnée qui déterminait mon choix d’inclure dans le guide de ”nouvelles” espèces pour notre territoire était sa présence dans la flore spontanée des territoires adjacents: en Ontario ou dans des états américains limitrophes. Ce qui m’autorise peut-être à dire maintenant que le shiso est une échappée de culture en voie de naturalisation et probablement un ajout éventuel à la flore urbaine permanente de Montréal.
Une autre donnée qui déterminait mon choix d’inclure dans le guide de ”nouvelles” espèces pour notre territoire était sa présence dans la flore spontanée des territoires adjacents: en Ontario ou dans des états américains limitrophes. Ce qui m’autorise peut-être à dire maintenant que le shiso est une échappée de culture en voie de naturalisation et probablement un ajout éventuel à la flore urbaine permanente de Montréal.
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