mercredi 25 avril 2012

La Mer de tous les Dangers






Combien de mousses, marins et matelots sur des bateaux partant où personne n'est jamais allé, montés sur des barques de papier souvent, ne sont jamais revenus? Combien ont rapporté des histoires extraordinaires de choses jamais vues? Tous!





Navigant des semaines et des mois au milieu d'une très grande piscine, en mauvaise santé habituellement, la fièvre du voyage n'est vraiment plus la même… Pas étonnant alors que quelques-uns ont étrangement vu, halluciné, imaginé, aperçu, raconté des histoires, etc. Sur la Mer de tous les Dangers il y a des monstres.

Créature quittant ses abysses, Ouroboros des flots, Kraken et Léviathan de la fin de tout. Quand toucherons-nous la terre ferme?




La destruction du Léviathan, gravure de Gustave Doré, 1865 (je vais pas retoucher...)


Le Web rend facile (et si agréable) de trouver toutes ces gravures anciennes. Elles sont du domaine public permettant leur libre utilisation et la kolorification. Tout comme je suis libre de les utiliser, nous sommes libres de nous les représenter. Les monstres.


Aux monstres marins il faut encore nommer tous ces monstres de lac : celui du Loch Ness n'a plus besoin de présentation. Mais il y a aussi Ogopogo du lac Okanagan (que j'ai vu plusieurs fois… le lac évidemment!), Memphré au lac Memphrémagog (je l'ai vu lui aussi…), Champ le Monstre du lac Champlain (aussi…). En eau douce, je crois qu'en ce qui regarde l'Amérique du Nord qu'il ne me manque plus que Ponik, la bête du lac Pohénégamook. Un bien beau lac!




Imaginer au XXIe siècle est imager… représenter. On a tout vu, non? De vieilles images ou des numériques récentes. Les nombreux robots-plongeurs utilisés tant par les scientifiques que l'industrie (pensez à l'accident du Deepwater Horizon dans le Golfe du Mexique) nous offrent un nouvel éclairage sur les monstres des profondeurs qui sont à portée de caméras. Si ce n'est pas assez, nous avons tous  individuellement des appareils à imager et tous nous mettons en ligne aussitôt la curiosité ou le poisson attrapé.



En tout-inclus : même les monstres marins... merci Club Merd!



Ce serpent de mer s'appelle un régalec (Regalecus glesne, oarfish). Le poisson est étrange et rare, on peut comprendre qu'il soit à la source de nombreuses légendes. Totalement inoffensif, sans dents il se nourrit de plancton. C'est aussi le plus grand poisson osseux : il atteint 5 à 8 , voire 17 mètres! À l'exception des mers polaires le poisson se trouve partout. Il hante tous les océans.


Y a-t-il encore quelque coin d'ombre sur la Mer de toutes les Certitudes? Sous les flots, que du connu? Sommes-nous donc condamnés à voyager à répétition dans le sûr et sécure?




En terminant quelques clips sur notre monstre domestiqué...











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