Au parc Jeanne-Mance les ormes sont en fleur, en fin de floraison en fait. Les 3 premières photos du billet ont été prises le 30 avril. La rapidité avec laquelle ça se passe est assez extraordinaire: les samares sont déjà en croissance... Elles seront mûres et tomberont la semaine prochaine (?).
Je n'ai pas réussi à bien voir ni photographier de près tous les ormes présents (une dizaine). Les branches sont tout bêtement trop hautes. Certains arbres collaboraient à mon enquête avec des branches assez basses afin de pouvoir tout juste les saisir, le bras tendu au-dessus de la tête... Il fallait ensuite essayer de les immobiliser d'une main (le vent...) et de photographier de l'autre... bon... ça donne des photos sous-optimales!
Pour l'arbre ci-haut il semble bien que ce soit l'Orme d'Amérique... comparez avec l'autre spécimen qui suit. (correction du 30 mai 2013: il s'agit en fait de l'Orme lisse, Ulmus laevis)
À gauche: les samares, encore vertes, en développement, photographiées hier (le premier mai) sur un jeune arbre planté au pied du mont Royal. Il s'agit assez sûrement d'un Ulmus americana (Orme d'Amérique, American elm) et probablement un des nombreux cultivars de l'espèce.
Outre les prolongement incurvés de la samare (comme deux "doigts" crochus), on remarque que la surface de l'enveloppe de la graine est glabre (sans poil) et que son contour est frangé de longs poils... Comparez avec la partie droite du montage qui sont des samares de référence de l'Orme d'Amérique prises sur un sauvageon du quartier il y a quelques années.
Une petite différence, peut-être insignifiante, entre le spécimen de Jeanne-Mance plus haut et ce jeune arbre: les anthères de ce dernier (les petits trucs noirs) sont encore présents, malgré le développement plus avancé de la samare.
Dans nos parcs et autour, de nombreux ormes présentent des caractères différents suggérant qu'ils sont peut-être autre chose que nos trois espèces indigènes. Il semble que ce ne soit pas le cas des spécimens de Jeanne-Mance examinés! (correction du 30 mai 2013: il y a en fait de nombreux spécimens d'Orme lisse, Ulmus laevis) Mais il y en a de nombreux autres... Pour ceux-ci le meilleur moyen d'identifier demeure les samares. À la vitesse où elles se développent et tombent il faudra courir aux quatre coins de l'île (et au-delà!) en un véritable marathon aux samares. Au moins elles seront alors au sol!
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