samedi 14 mai 2011

Résilience, ressemblance



Pincées entre les doigts de ma main gauche trois fleurs. Correctement ce sont des inflorescences nommées capitules chez les Astéracées, la famille de plantes que l'on appelait autrefois Composées parce qu'elles sont composées d'une multitude de minuscules fleurs. Peut-être devrais-je préciser deux capitules en fleur et un troisième en fruit?



Où vais-je ce matin avec ce billet qui aurait dû être composé sans mot que d'images: la même pincée de pissenlits photographiée en variation. En bavardant je gâche mes photos où je me suis laissé aller à être photographe! Imageur satisfait j'aurais mieux fait de laisser le clavier et me prendre un autre café. 




Un dernier mot (ou presque) : à gauche le pissenlit et à droite et à l'arrière-plan en plume des tussilages. Voilà pour la ressemblance.




Et la résilience? À la fin de l'hiver une coupe sauvage des arbres au pied de l'immeuble à l'ouest du Champ des Possible. Six ou sept arbres coupés. Le tronc nettement séparé des racines. Coupés les arbres quoi! Et pourtant…




Autant le peuplier que l'érable à Giguère ont eu assez de jus, de juteuse résilience, pour débourrer leurs bourgeons et amorçer une feuillaison. On connaît cela chez les saules : une branche coupée fichée dans le sol nous donnant un saule qui reprend tout simplement sa croissance. Les animaux (nous même pauvres bêtes compris) ne savent pas faire ça…




C'est pluvieux ce matin mais après une semaine de beau temps (et les arbres qui ont maintenant des feuilles qui se déploient) je m'en accomode avec satisfaction.

Bonne fin de semaine!


2 commentaires:

  1. Plus fort que celui du cygne, le chant des arbres: coupé à la fin de l'automne et abandonné dans un coin de mon jardin, le tas de branches de cerisier a fleuri le printemps suivant.

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