...à la seule différence qu’elles sont verticales. Pour un temps! L’appréciation des ruines a connu différentes vogues dans des climats culturels différents. Elle sont les vanités des vanités, une espèce de sablier en pierre, lui-même s’égrenant et une lente déconstruction par l’érosion des éléments.
Il y a ces ruines de l’histoire culturelle appréciées à la Renaissance, aux Lumières ou au Romantisme. À chaque époque un changement de perspective s’opérait. Une des plus intéressante est celle du peintre Hubert Robert, vedutiste et ruiniste, qui a peint le Louvre en ruine: une future possible ruine.
De tout cela le monde végétal se moque éperdument! C’est qu’il y a les ruines de l’histoire naturelle. Ces ruines passent discrètement dans un autre univers. Celui du monde des plantes. N’oublions jamais que nous vivons, même en ville, dans la nature. Nous sommes le substrat sur lequel pousse les végétaux. Peut-être que notre haine du pissenlit et de la flore spontanée est la négation de ce rappel constant: le végétal gagnera toujours...
Il est malheureux que nous ayons perdu l’art de faire des ruines. Nous conservons tout! Les ruines sont pourtant une excellente occasion de voir les végétaux faire des acrobaties. En attendant nous devons nous contenter de petites ruines, malheureusement de courte durée mais néanmoins révélatrices.
La maison Meredith-Notman est tout au sommet de sa valeur patrimoniale et immobilière. Elle ne bouge pas. Elle est trop chère! Gelée entre une historicité conservatrice et une spéculation hésitante. Seul un philanthrope visionnaire serait en mesure de remédier à la situation en nous payant une grandiose (ou presque...) ruine.
On lui érigerait un monument!
Il y a ces ruines de l’histoire culturelle appréciées à la Renaissance, aux Lumières ou au Romantisme. À chaque époque un changement de perspective s’opérait. Une des plus intéressante est celle du peintre Hubert Robert, vedutiste et ruiniste, qui a peint le Louvre en ruine: une future possible ruine.
De tout cela le monde végétal se moque éperdument! C’est qu’il y a les ruines de l’histoire naturelle. Ces ruines passent discrètement dans un autre univers. Celui du monde des plantes. N’oublions jamais que nous vivons, même en ville, dans la nature. Nous sommes le substrat sur lequel pousse les végétaux. Peut-être que notre haine du pissenlit et de la flore spontanée est la négation de ce rappel constant: le végétal gagnera toujours...
Il est malheureux que nous ayons perdu l’art de faire des ruines. Nous conservons tout! Les ruines sont pourtant une excellente occasion de voir les végétaux faire des acrobaties. En attendant nous devons nous contenter de petites ruines, malheureusement de courte durée mais néanmoins révélatrices.
La maison Meredith-Notman est tout au sommet de sa valeur patrimoniale et immobilière. Elle ne bouge pas. Elle est trop chère! Gelée entre une historicité conservatrice et une spéculation hésitante. Seul un philanthrope visionnaire serait en mesure de remédier à la situation en nous payant une grandiose (ou presque...) ruine.
On lui érigerait un monument!
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