Robert Schaefer, The Internet Bird Colection
Le chant déclamatoire du carouge à épaulettes (Agelaius phoeniceus, red-winged blackbird) me tire irrémédiablement vers mon enfance. Si une hirondelle ne fait pas le printemps, ce chant est l’affirmation de l’emprise de la saison: tout le monde debout! Ya du boulot! Le chant est tellement reconnaissable et emblématique que tout le monde le reconnait. Tout le monde?
Je visite avec assiduité leMaguire-Roerich (c’est le nom que je donnais à ce terrain vague qui se nomme Champ des Possibles maintenant) et hier c’est avec ce chant que j’ai été accueilli. Rien ne donne plus de présence à un lieu et à la personne qui s’y trouve. Ça situe!
L’oiseau est associé aux milieux humides (où il niche) et au champs des milieux secs (où il niche aussi). Il se nourrit de graines, de petits fruits et d’insectes. Ce n’est pas un régulier duMaguire-Roerich et peut-être que ce mâle ne faisait qu’une inspection des lieux. Est-il satisfait?
J’ai écrit il y quelques jours sur cette idée de réserve de biodiversité urbaine (REBU) en parlant de la falaise Saint-Jacques et des grands espaces à son pied. Cette falaise n’est qu’un terrain vague plus ou moins aménagé. On lui donne une certaine importance et on le nomme “écoterritoire” en partie à cause de l’intérêt “paysager” de sa morphologie et en partie parce que c’est un endroit sans potentiel fiscal.
Cela ne contredit pas l’idée de préserver cet espace. Ce sont des raisons pour étendre le concept au terrain vagueMaguire-Roerich. Bien sûr ce dernier est plat et sans intérêt paysager de la perspective anthropocentriste esthétique. Le romantisme des autorités préfère des “falaises”. Il est toutefois jugé intéressant par les résidents du quartier, une centaine d’espèces de végétaux, quelques insectes, des petits mammifères (et d’autres pas si petits) et le carouge qui vient voir si le dossier avance...
Les espaces nécessaires à la biodiversité urbaine seront-ils choisis selon l’école esthétique ou le marché immobilier? Ou seront-ils choisi par l’usage des résidents (humains et autres...) et des critères d'écologie urbaine?
Comme dit le carouge: Ya du boulot!
Je visite avec assiduité le
L’oiseau est associé aux milieux humides (où il niche) et au champs des milieux secs (où il niche aussi). Il se nourrit de graines, de petits fruits et d’insectes. Ce n’est pas un régulier du
J’ai écrit il y quelques jours sur cette idée de réserve de biodiversité urbaine (REBU) en parlant de la falaise Saint-Jacques et des grands espaces à son pied. Cette falaise n’est qu’un terrain vague plus ou moins aménagé. On lui donne une certaine importance et on le nomme “écoterritoire” en partie à cause de l’intérêt “paysager” de sa morphologie et en partie parce que c’est un endroit sans potentiel fiscal.
Cela ne contredit pas l’idée de préserver cet espace. Ce sont des raisons pour étendre le concept au terrain vague
Les espaces nécessaires à la biodiversité urbaine seront-ils choisis selon l’école esthétique ou le marché immobilier? Ou seront-ils choisi par l’usage des résidents (humains et autres...) et des critères d'écologie urbaine?
Comme dit le carouge: Ya du boulot!
encore une fois, roger, je suis tout à fait d'accord. à imagine (le) mile-end on est en train d'organiser l'argumentation de cette idée: de créer un nouveau statut d'espace vert qui peut être incorporé dans le système de parcs à montréal. il faudra qu'on en parle avec toi de bien profiter de ton expérience et connaissances.
RépondreEffaceroh, et en passant, j'entends assez souvent ce mâle dans les alentours du champs Maguire-Roerich. il est souvent vers le nord du champs, et je pense en général plus sur l'autre coté de la voie ferrée ou il y a des graminées un peu plus abondantes à ce moment-là (plus vers le boulevard st-laurent).
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