J’allais visiter mon coteau de la Caserne et j’ai fait le détour pour voir si Erigeron philadelphicus (p.119) était en fleur. Il l’est! Puis au pied de la muraille de l’Hotel-Dieu l’oxalide d’Europe (Oxalis stricta, european wood-sorrel, p.235) faisait le plein de soleil. La lépidie rudérale (Lepidium ruderale, roadside pepperweed, p.161) fait partie de ces discrètes Brassicacées. Ces rudérales s’établissent à certains endroits rudes en véritables extrêmophiles (les trottoirs souvent). Elles s’y maintiennent par des adaptations comme l’autogamie et une petite taille qui lui évitent l’attention: quand on désherbe (on appelle cela de l’entretien) on ne les voit pas. Le feuillage est pourtant magnifique et mérite toujours l’examen attentif. Avec une loupe! Il compense amplement les fleurs minuscules au point qu’il est impossible de les photographier!
vendredi 15 mai 2009
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire