nous voulons des champs
L’herbe, la graminée, on dit aujourd’hui la poacée, est enfant du vent. Les Poacées sont anémophiles: leur pollinisation est assurée par le vent. La forme des inflorescences et la morphologie des fleurs y sont adaptées. Quand le vent souffle la graminée ploie, ses feuilles vibrant en fréquence selon la vitesse du vent. Toute l’architecture de la tige et des feuilles, y compris les parties souterraines sont adaptées au vent. Ployer sans briser. La dissémination des graines se fait aussi par le vent. L’herbe est enfant du vent.
Si nous sommes poussières d’étoiles nous sommes aussi enfants des enfants du vent. Plus de la moitié de l’alimentation des humains dépend des plantes cultivées de cette famille. Le blé, le riz, le maïs, la canne à sucre et le bambou sont de cette famille. Les graminées dominent le centre de tous les continents. Le vert des paysages ouverts, de collines en collines, de Mongolie en Pampa, de savane en grande prairie. Sur chaque continent des civilisations se sont développées avec la culture des plantes de cette famille.
La domestication de l’orge et du blé dans le croissant fertile, du riz en Asie, du sorgho en Afrique et du maïs en Amérique. Toutes les civilisations sont enfants du vent.
La flûte de Pan, le syrinx (étymologie: roseau taillé) est contemporaine de cette grande transition des humains au début de l’agriculture. Flûtes de roseaux ou de bambous, toutes les civilisations ont ainsi fait vibrer encore ces plantes du vent. La musique, du vent elle-même, est une reconnaissance de la dette due aux herbes petites et grandes. Une richesse née du vent.
Homère et Platon tous deux disaient que nous sommes des mangeurs de farines. Leurs galettes sont nos pains maintenant. Nous voulons du pain et des terrains de jeu...
Vous aimez les champs? Vous aimez le vent qui fait ces vagues vertes? Pourquoi? Les champs disent: “Home”. Les herbes, les Poacées sont toujours avec nous en milieu urbain. D’où vient-il que, comme vous peut-être, je les méconnaisse si misérablement?
Si nous sommes poussières d’étoiles nous sommes aussi enfants des enfants du vent. Plus de la moitié de l’alimentation des humains dépend des plantes cultivées de cette famille. Le blé, le riz, le maïs, la canne à sucre et le bambou sont de cette famille. Les graminées dominent le centre de tous les continents. Le vert des paysages ouverts, de collines en collines, de Mongolie en Pampa, de savane en grande prairie. Sur chaque continent des civilisations se sont développées avec la culture des plantes de cette famille.
La domestication de l’orge et du blé dans le croissant fertile, du riz en Asie, du sorgho en Afrique et du maïs en Amérique. Toutes les civilisations sont enfants du vent.
La flûte de Pan, le syrinx (étymologie: roseau taillé) est contemporaine de cette grande transition des humains au début de l’agriculture. Flûtes de roseaux ou de bambous, toutes les civilisations ont ainsi fait vibrer encore ces plantes du vent. La musique, du vent elle-même, est une reconnaissance de la dette due aux herbes petites et grandes. Une richesse née du vent.
Homère et Platon tous deux disaient que nous sommes des mangeurs de farines. Leurs galettes sont nos pains maintenant. Nous voulons du pain et des terrains de jeu...
Vous aimez les champs? Vous aimez le vent qui fait ces vagues vertes? Pourquoi? Les champs disent: “Home”. Les herbes, les Poacées sont toujours avec nous en milieu urbain. D’où vient-il que, comme vous peut-être, je les méconnaisse si misérablement?
Champion!
RépondreEffacerWell! Thank you Bronwyn! Any comment I get is great and from you about this particular post...well I do feel like a champ!
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