J’avais rencontré le propriétaire de ce jardin il y a quelques semaines. D’origine indienne, il est était bien fier de sa culture réussie de ces variétés d’amaranthes. Les asiatiques connaissent bien cette plante qu’ils cultivent dans de nombreux pays depuis des centaines d’années.
Ils semblent avoir perdu la connaissance de l’origine de ces plantes toutefois. Le Mexique! Avec les fèves et le maïs, c’était une source majeure de protéines, de vitamines et de minéraux pour les Aztèques. La plante contient plus de fer que l’épinard. Les graines sont aussi consommées et contiennent de l’acide gras oméga-6. La bonne plante a voyagé de l’Amérique Centrale jusqu’aux Indes! Et elle nous revient.
“Better than spinach!” me dit-il avec un large sourire. Dans ses plates-bandes il y avait bien d’autres plantes intéressantes de la famille de la moutarde (Brassicacées) mais la communication n’était pas facile. Ma connaissance de l’hindi, du sindhi ou même du kashmiri s’approche fortement d’une valeur nulle. Je connais au moins thota kura (l’amaranthe) en télougou, langue officielle de l’Andhra Pradesh.
Ils semblent avoir perdu la connaissance de l’origine de ces plantes toutefois. Le Mexique! Avec les fèves et le maïs, c’était une source majeure de protéines, de vitamines et de minéraux pour les Aztèques. La plante contient plus de fer que l’épinard. Les graines sont aussi consommées et contiennent de l’acide gras oméga-6. La bonne plante a voyagé de l’Amérique Centrale jusqu’aux Indes! Et elle nous revient.
“Better than spinach!” me dit-il avec un large sourire. Dans ses plates-bandes il y avait bien d’autres plantes intéressantes de la famille de la moutarde (Brassicacées) mais la communication n’était pas facile. Ma connaissance de l’hindi, du sindhi ou même du kashmiri s’approche fortement d’une valeur nulle. Je connais au moins thota kura (l’amaranthe) en télougou, langue officielle de l’Andhra Pradesh.
On la nomme aussi “épinard chinois” ou “épinard rouge”, les noms communs sont toujours nombreux pour les plantes largement cultivées.
Les espèces d’amaranthe sont difficiles à distinguer et de plus s’hybrident entre elles. Si j’ajoute qu’il y a eu des siècles de sélection pour la culture de cette pseudo-céréale (et le déplacement d’un continent à l’autre) vous comprendrez que je ne peux qu’affirmer (vu de l’extérieur du jardin clôturé...) qu’il s’agit de cultivars du complexe Amaranthus cruentus et Amaranthus hybridus. On dirait bien le cultivar ‘Asia Red’, et les graines étaient peut-être contaminées d’une autre variété, la 'Green Pointed Leaf'. Mais rien n’interdit de penser que c’est une des espèces spontanées que l’on trouve sur les trottoirs qui s’est logée dans le jardin!
Il n’y a qu’un pas du potager au trottoir et du trottoir au potager!
Je n'oublie pas la conclusion de la série sur le pourpier, j'espère encore trouver une plante en fleur...
Les espèces d’amaranthe sont difficiles à distinguer et de plus s’hybrident entre elles. Si j’ajoute qu’il y a eu des siècles de sélection pour la culture de cette pseudo-céréale (et le déplacement d’un continent à l’autre) vous comprendrez que je ne peux qu’affirmer (vu de l’extérieur du jardin clôturé...) qu’il s’agit de cultivars du complexe Amaranthus cruentus et Amaranthus hybridus. On dirait bien le cultivar ‘Asia Red’, et les graines étaient peut-être contaminées d’une autre variété, la 'Green Pointed Leaf'. Mais rien n’interdit de penser que c’est une des espèces spontanées que l’on trouve sur les trottoirs qui s’est logée dans le jardin!
Il n’y a qu’un pas du potager au trottoir et du trottoir au potager!
Je n'oublie pas la conclusion de la série sur le pourpier, j'espère encore trouver une plante en fleur...
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